Amour, errance, douleur, forêt profonde et rédemption dans l'art, des thèmes chers au cœur de jeunes artistes qui aiment que la vie racle les bas-fonds avant d'atteindre la lumière.


 
Cet ange qui me gueule viens chez moi mon salaud,
m'invite à faire danser l'aiguille de mon radar.


La souffrance quand elle s'empare de quelqu'un ne laisse place à rien d'autre.

Les politiques et les médias non ça ne m'intéresse pas 
tu peux penser ce que tu voudras je suis le roi ,
toi tu es quoi ? 




Je suis le roi j'ai les dents blanches au bout des doigts .
Camarade sniffe avec moi en or tu te transformeras 




Valium, tranxène, nembutal, yogourts, acides ?



C'est peut-être ça qu’on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir.  



Je n'ai plus rien à exposer dans la galerie des sentiments.
Je laisse ma place aux nouveaux-nés sur le marché des morts-vivants.

T'avais tellement voulu y trouver ta place
Dans ces nuits d'euphorie et ces petits matins dégueulasses
Alors je t'ai dit adieu, même pas au revoir
De la honte plein les yeux
D'avoir perdu tout espoir




Faut décoller pas vrai ?
Et les voila partis vers d'autres aventures,
Vers les flèches où les fleurs flashent avec la folie  




Ça peut durer jusqu'à toujours
A moins que l'on ait le courage
De se dire merde un beau jour
Et de mettre fin au naufrage.



Le problème de la rédemption, c'est que c'est comme passer du crack à la
camomille: on se doute que ça a des vertus, mais sur le coup, c'est surtout vachement moins ludique.




Tous ces trucs que tu tentes de faire et jamais rien
ne réussit, ça me fait penser au conte de la petite sirène.
L'impression d'avoir consenti un énorme sacrifice pour avoir des jambes et te mêler aux autres.
Et chaque pas est une douleur intolérable.
Ce que les autres font avec une facilité déconcertante te demande des efforts incroyables.
Arrive un moment où tu lâches l'affaire.




Tous les deux on pousse nos haillons dans un igloo à bon marché. 
Sous les toits d'une masure bidon en compagnie des araignées. 
Et toi tu vis ta vie d'alcoolique entre ces quatre murs lamentables. 




D'ivresse en arrogance Je reste et je survis
sans doute par élégance, peut-être par courtoisie.
Mais je devrais me cacher et parler à personne.




Dans les bars clandés, les bistrots 
Moi j’finis toujours au pogo 

Toujours sur la route de la soif
Entre les comas et les baffes
Tu sais moi qu’importe l’alcool
J'ai qu’un seul dieu c’est la picole
 



I need a fix




Notre-Dame Mélancolie
Voilà je suis là devant toi
Alors que se pose la nuit
Alors qu'elle entoure de ses bras
Quelques ivrognes en bords de Seine
Qui me rappellent à mes ivresses
Comme la marée au chant des peines
Qui vient vous conter la tristesse




Du bar, je regarde la rue,
Je me suis mis minable
Pour avoir l'air respectable,
Dans les valises sous les yeux.

Une lettre recommandée, mon vieux 
A cinquante ans passés, 
Si j'envoie tout chier ? 
Assis sur mes convictions, 
Je reste comme un con.
J'me suis pas vu vieillir, 
J'ai pas vu l'coup venir.
Le temps d'un dernier verre,
On va bientôt fermer...
Je me prépare à partir,
Mais on venait juste de commencer





 

Textes : Johnny Hallyday, Jocelyne Saucier, Hubert-Félix Thiéfaine, Damien Saez, Louis-Ferdinand  Céline, Christophe Miossec, Virginie Despentes